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Actualité - Février 2011Tempel 1 dévoile son cratère "made in USA"Publié le vendredi 18 février 2011Ce mardi 15 février à 4h40 TU, la sonde américaine Stardust a survolé le noyau de la comète Tempel 1 à une distance de 178 kilomètres. Cette rencontre a permis l'acquisition de 72 images à haute résolution de ce petit corps céleste (environ 7,6 kilomètres dans sa plus grande largeur), ainsi que de diverses données sur sa coma. Parmi les résultats les plus attendus, notamment par le grand public, figurait la photographie du cratère engendré par le projectile de la mission Deep Impact en 2005. Des comètes et des sondesCe n'était en effet pas la première fois que Tempel 1 recevait de la visite. Le 4 juillet 2005, la sonde Deep Impact la frôlait à environ 500 kilomètres d'altitude, après avoir envoyé dans sa direction un impacteur de 370 kilos. La collision, très spectaculaire, souleva un vaste nuage de débris dont l'étude spectroscopique permit de déterminer la composition du "sol" de la comète [image 1]. Revers de la médaille, ce nuage empêcha toute observation directe de la surface impactée elle-même. Ce n'est que plus tard, en 2007, que la décision fut prise d'utiliser une autre sonde pour effectuer un nouveau survol de Tempel 1. Utiliser, ou plutôt, réutiliser : Stardust avait auparavant accompli avec succès une première mission, non moins délicate que celle de Deep Impact. Lancée en février 1999, elle avait collecté des particules dans le sillage de la comète Wild 2, avant de rapporter cette précieuse cargaison sur Terre à l'intérieur d'une petite capsule de rentrée. C'est donc au terme d'un périple de plus de 5,6 milliards de kilomètres (!) que Stardust a atteint Tempel 1 cette semaine [image 2]. Les corrections de trajectoire nécessaires pour "organiser" la rencontre ont d'ailleurs épuisé les dernières réserves d'ergols de la sonde, qui sera - de ce fait - désactivée prochainement. Un cratère discretPremier constat fait par beaucoup après la publication des images de Stardust par la Nasa, le cratère "made in USA" creusé par Deep Impact est loin de sauter aux yeux comme on aurait pu s'y attendre. Et les différences de résolution, de point de vue et d'éclairage entre les deux missions ne font que compliquer la tâche. Malgré ces difficultés, les chercheurs annoncent rapidement avoir identifié le cratère de Deep Impact, en précisant même qu'il comporte un monticule central [image 3]. Son diamètre est estimé à 150 mètres et son apparence effacée est interprétée comme le signe que la surface de la comète est très peu résistante et très "friable". D'autres changements sont aussi observés par rapport aux images de 2005. Et ceux-là ne doivent rien à l'Homme : ils ont été provoqués par la sublimation de la glace sous l'action du rayonnement solaire. Certains escarpements semblent ainsi avoir reculé de plusieurs dizaines de mètres en seulement quelques années. Enfin, le plan de vol de Stardust a permis de couvrir des zones du noyau non photographiées par Deep Impact [image 4]. Ces différents angles de vue seront utilisés pour reconstituer avec précision sa géométrie en trois dimensions et la comparer avec d'autres comètes connues. Principales sources d'informations : JPL, The Planetary Society Blog, Wikipedia. Les flashs info relatifs à cet événement25/03 : hier, la sonde américaine Stardust - célèbre pour avoir rapporté des particules provenant de la comète Wild 2 - a allumé ses propulseurs jusqu'à l'épuisement complet de ses ergols. Cette manœuvre était la dernière étape avant l'abandon de l'engin. Les données recueillies seront comparées aux estimations des réserves restantes. |
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